La rivalité Québec-Montréal, version futsal

La rivalité Québec-Montréal peut se manifester de plusieurs manières.  Les 23 et 24 mars prochains à Trois-Rivières, un autre chapitre de cette rivalité historique s’écrira alors que le Sporting Montréal FC et le Sporting Québec FC s’affronteront dans le cadre de la finale de la PLFQ.  Au coeur du duel, un enjeu de taille : une place en championnat canadien de futsal à Kingston du 11 au 14 avril.

Le parcours des deux équipes cette saison est légèrement différent, si bien qu’elles arrivent peut-être à cette finale avec un état d’esprit différent.  Officiellement champions depuis le 18 février, le Sporting Québec FC a subi la défaite qu’une seule fois cette saison, à l’ouverture du championnat.  Un piège pour le club de la Capitale Nationale? « Il y a définitivement eu un relâchement au premier match après qu’on ait été confirmé champions.   Mais après, ça nous a aussi permis de pratiquer certaines choses que nous n’aurions peut-être pas osé travailler si nous n’avions pas été qualifiés », explique Bila Dicko-Raynauld, capitaine du Sporting Québec FC.  Quant à leurs confrères montréalais, ils se sont battus jusqu’à la toute fin avec Albiceleste : « Chaque match qu’on a joué ont été des matchs cruciaux », affirme Mohammed Farsi, du Sporting Montréal FC.

Pour ces derniers, la défaite en finale du championnat canadien l’année dernière est certainement toujours fraîche dans leur mémoire : « On est évidemment très déçu de ne pas avoir remporté le championnat canadien en 2018.  On a le sentiment du devoir inachevé et on veut y retourner pour mettre les choses au clair », explique Farsi.  Mais pas question de se voir tout de suite à Kingston : « On veut gagner le premier match de la finale et essayer d’aller chercher une bonne avance dès le début ».

Chez le Sporting Québec, on aborde la finale avec un brin de réalisme, mais aussi d’espoir : « On veut vraiment marquer l’histoire et devenir la première équipe de la Capitale-Nationale à remporter un championnat PLFQ même si on ne se considère pas comme les favoris. C’est encore plus satisfaisant de gagner comme négligés », affirme Dicko-Raynauld.  Conscient de la supériorité de l’équipe montréalaise, le Sporting Québec tentera de rester dans la course le plus longtemps possible : « Il faut voir la finale comme un marathon et non comme un sprint ».

Quelle sera la dynamique entre les deux équipes qui évoluent sous la même bannière?  « Il y a beaucoup d’amis dans les deux groupes.  C’est certain qu’il y aura beaucoup de tension et d’émotions », affirme Farsi.  L’enjeu risque cependant de rapidement prendre le dessus sur la rivalité. « À la fin, nous sommes juste deux équipes qui veulent se qualifier pour le championnat canadien », conclu Dicko-Raynauld.

La finale de la PLFQ sera disputée les 23 et 24 mars prochains au Séminaire St-Joseph à Trois-Rivières.  Le match du 23 aura lieu à 20h00 alors que celui du 24 débutera à 19h00.  Le gagnant sera déterminé au total des buts des deux parties et la règle des buts à l’extérieur ne s’applique pas.  Le gagnant représentera le Québec au championnat canadien du 11 au 14 avril prochains à Kingston en Ontario.